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Titre du blog : Mes passions
Auteur : kryspassions
Date de création : 18-12-2013
 
posté le 22-12-2013 à 17:02:10

De Julenise au Père Noël

Comme nous approchons de Noël, il est grand temps que je poste tout ce qui se rapporte à cette fête tant attendue des petits et des grands.

 

 

 

 

 

 

Un nisse ou tomte  est une petite créature légendaire du folklore scandinave, comparable au lutin français. Celui-ci s'occupe des enfants et de la maison du fermier, et les protége contre la mauvaise fortune, en particulier la nuit, pendant que les occupants sont endormis.

Tomte est le nom habituel en suédois, tonttu en finnois ; nisse en norvégien et danois.

Le nisse est souvent représenté comme un petit homme âgé, dont la taille varie de quelques dizaines de centimètres à la moitié de la taille d'un homme adulte. Il porte souvent une grosse barbe, et est vêtu avec une tenue de travail de paysan.

A partir des années 1840, le nisse des fermes est devenu le porteur des cadeaux de Noël au Danemark, portant barbe blanche, bonnet et vetements rouges, et remplaçant la traditionnelle julbock (Chèvre de Noël), ildevient alors le Julenisse (« lutin de Noël »).

Il ne descend pas par la cheminée la nuit, mais arrive par la porte, donnant directement les cadeaux aux enfants, comme le faisait la Chèvre Jul ; il n'est pas excessivement gros ; et même s'il monte parfois de nos jours dans un traîneau tiré par des rennes au lieu de seulement marcher, ses rennes ne volent pas. Certains Suédois lui déposent encore au dehors un bol de gruau la veille de Noël. Il est encore souvent représenté sur les cartes de Noël ou les décorations de maison et de jardin comme le « petit lutin » peint par Nyström, souvent accompagné par un cheval ou un chat, ou chevauchant une chèvre, ou dans un traîneau tiré par une chèvre, et pour beaucoup de scandinaves l'idée ancienne du « nisse de ferme » survit toujours, ne fût-ce que dans l'imagination et la littérature.

Graduellement,   il va etre associer à l'actuel mythe de Noel.

 

 

 

 

Saint Nicolas ou Nicolas de Myre, le personnage qui a servi de source d'inspiration au Père Noël, vivait au IVe siècle au sud de la Turquie actuelle près d'Antalya. Il fut contemporain de la dernière vague de persécutions et du Concile de Nicée, moment important du christianisme. Selon la légende, il aurait sauvé de la mort trois enfants. À partir du XIIe siècle, la légende du saint s'enrichit avec le personnage du père Fouettard qui punit les enfants désobéissants. Ce personnage disparaît lors du passage au mythe de Santa Claus.

Au XIe siècle, sa dépouille est volée par des marchands italiens, mais ils laissent sur place un morceau de crâne et de mâchoire. Rapportée à Bari en Italie, la relique produirait des miracles.

En Europe, les rituels liés à l'approche de l'hiver sont ancestraux. Une tradition païenne voulait que, pour exorciser la peur de l'obscurité, les jeunes hommes se grimaient et allaient de maisons en maisons pour quémander des offrandes. Le vieux qui présidait ce cortège fut appelé « Noël » dès le XIIe siècle en France.

Au Moyen Âge, l'Église catholique décide de remplacer les figures païennes par des saints. Saint Nicolas est alors présenté comme le saint protecteur des enfants. En mémoire, le 6 décembre de chaque année, un personnage, habillé comme on imaginait que saint Nicolas l'était (grande barbe, crosse d'évêque, mitre, grand vêtement à capuche), va alors de maison en maison pour offrir des cadeaux aux enfants sages.

À la Réforme, les protestants luthériens, qui rejettent le rôle patronal des saints, remplacent saint Nicolas par l'enfant Jésus (le Christkind allemand). C'est au Pays-Bas que saint Nicolas se transforme après la Réforme en un personnage semi-laïc, Sinter Klaas. Largement inspiré de Julenisse, le lutin nordique qui apporte des cadeaux, à la fête du milieu de l'hiver, la Midtvintersblot, ainsi que du dieu celte Gargan, (qui inspira le Gargantua de Rabelais) et du dieu viking Odin, qui descendait sur terre pour offrir des cadeaux aux enfants scandinaves, Sinter Klass va se parer des habits rouges et du bonnet.

Au XVIIIème siècle, les États-Unis adoptent la coutume néerlandaise de fêter saint Nicolas. Ce sont en effet les Hollandais qui fondent la Nouvelle-Amsterdam au XVIIe siècle, qui deviendra New York quand elle sera prise par les Anglais. Après la guerre d'indépendance, ses habitants se souviennent de leurs racines hollandaises et Sinter Klaas revient par la littérature et les illustrations. Le 23 décembre 1822, le pasteur américain Clement Clarke Moore publie un poème intitulé A Visit from St Nicholas, dans lequel il présente saint Nicolas comme un lutin sympathique, dodu et souriant, qui distribue des cadeaux dans les maisons et se déplace sur un traîneau volant tiré par huit rennes nommés Fougueux (Dasher), Danseur (Dancer), Fringant (Prancer), Rusé (Vixen), Comète (Comet), Cupidon (Cupid), Tonnerre (Donder) et Éclair (Blitzen). Ce poème a joué un rôle très important dans l'élaboration du mythe actuel.

C'est vers 1850 que le passage de la célébration de la Saint-Nicolas à celle de Noël se fixe au Royaume-Uni, en lien avec Charles Dickens et ses « Livres de Noël ».

En 1860, le journal new-yorkais Harper's Illustrated Weekly représente Santa Klaus vêtu d'un costume rouge orné de fourrure blanche et d'une large ceinture de cuir.

En France, les catholiques, qui depuis longtemps s'échangeaient des petits cadeaux le soir de Noël en l'honneur de la naissance du Christ, résistèrent longtemps au « père Noël », patronyme qui désignera le personnage popularisé en France par les Américains à la fin de la Seconde Guerre mondiale.

Aujourd'hui, le Père Noël est également utilisé le 25 décembre, dans des pays n'ayant pas de tradition chrétienne, tels que la Chine, comme outil de vente et comme occasion de faire des cadeaux, de décorer la ville et de réunir la famille.